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Chemins de Fer de Provence 2 Vésubie Puget ThéniersAutant la voie ferrée de Nice à La Vésubie présentait un caractère urbain, autant, à partir de La Vésubie, le Chemin de Fer s'engage dans un parcours en gorges, enchassé dans les abruptes barres montagneuses, serpentant le long des meandres du Var, et coupant droit sous la montagne dans les tunnels audacieux creusés dans la roche, afin de rejoindre Puget-Théniers, l'ancienne préfecture des Alpes Maritimes. From La Vésubie to Puget Théniers, this railways go through the moutains and along the river. Forgetting the city design, the railway penetrates now in real nature of deep valleys and high mountains to join the old prefecture of Alpes Maritimes, Puget-Théniers.
Nom Chemins de Fer de Provence 2 Vésubie Puget Théniers
Durée / Time 00 Jours 04 H 00 min
4x4 Ouvert/Fermé Open/Closed
Praticable VTT / Mountain Bike
Praticable Piéton / Walking
Saison / Season Toute l'année All seasons
Mise à jour / Updated 2012-03-03
Ville de Départ - Start from Plan du Var
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Road Book - Waypoints
N° | Codec | Nom | Latitude | Longitude | Altitude |
1 | CP201 | Gare La Vésubie Plan du Var | N 43°55'07 | E 007°09'56 | 00197 m |
2 | CP202 | Le Chaudan | N 43°51'28 | E 007°11'48 | 00142 m |
3 | CP203 | La Tinée | N 43°52'15 | E 007°11'50 | 00155 m |
4 | CP204 | Centrale La Mescla | N 43°53'18 | E 007°11'20 | 00176 m |
5 | CP205 | Gare La Mescla | N 43°54'03 | E 007°11'20 | 00166 m |
6 | CP206 | Centrale La Courbaisse | N 43°54'41 | E 007°11'04 | 00183 m |
7 | CP207 | Malaussène | N 43°55'52 | E 007°07'01 | 00236 m |
8 | CP208 | Pont l'Ablé | N 43°55'40 | E 007°05'55 | 00250 m |
9 | CP209 | Villars sur Var | N 43°56'10 | E 007°05'13 | 00266 m |
10 | CP210 | Touët sur Var | N 43°56'48 | E 007°00'16 | 00331 m |
11 | CP211 | Pont du Cians | N 43°56'57 | E 006°59'20 | 00339 m |
12 | CP212 | Puget Théniers | N 43°57'17 | E 006°53'27 | 00406 m |
WPT
Gare de la Vésubie à Plan du Var
La Vésubie Plan du Var Station
C'est de cette gare, dernier WPT de la première partie de la visite du Train des Pignes depuis Nice, que nous entamerons cette seconde étape jusqu'à Puget Théniers. Dernière "ville" avant le long défilé de la Mescla, Plan du Var est coincée sous le village perché de Bonson. Il est au carrefour, au sud, avec l'usine électrique du Gabre, au nord, avec la route de la Vésubie, menant vers Saint Martin Vésubie, et la route de Digne, menant vers Digne ou Isola.
Starting our second discovery of the Train des Pignes from this station.
L'entrée en Gare de La Vésubie en vue Nord
Station arrival at La Vésubie
Les quais de la Gare de Plan du Var La Vésubie
Un wagon marchandise stationne devant le quai marchandises. Au centre, le quai central et les deux voies de circulation. Le bâtiment, au fond, est l'ancien dépôt des tramways dont l'exploitation a cessé au début des années 1930.
La gare, les quais et ses voies ont été modernisés en 2012.
Vue Nord de la Gare de Plan du Var
Les multiples voies de garage et de croisement se rejoignent en un chemin de fer unique pour remonter vers Le Chaudan et La Mescla. Sur la droite, l'ancien garage à Tramways de la ligne de Saint Martin Vésubie, reconditionné pour d'autres usages.
Au fond à droite, le sommet de La Gardia à 627 mètres. Au centre, une cîme de plus de 800 mètres domine le village de Le Chaudan.
Envahies d'herbes folles, les voies de la gare se rejoignent en voie unique
Sortie de Plan du Var vers le Nord
Le pont cage du chemin de fer franchit le confluent Var Vésubie. Sur la droite on distingue le haut du pont routier Alexandre Durandy. Tout à droite, en rive gauche de la Vésubie, une jonction aujourd'hui disparue mène au chemin qui supportait le Tramway remontant vers Saint Martin Vésubie.
Le pont métallique en cage qui traverse la vésubie
Metallic bridge over the Vésubie river
Avec deux travées de 50 mètres, ce pont de 100 mètres permet de traverser le confluent du Var et de la Vésubie pour remonter vers Le Chaudan et la Mescla.
Le Pont Alexandre Durandy
L'ancien pont routier, construit au dessus de la Vésubie et légèrement en amont de celui-ci, est emporté par la crue en 1916. Durant quatre ans, le flux routier doit emprunter le pont du Tramway vers Saint Martin Vésubie situé encore plus en amont.
Le nouveau pont est en béton suspendu. Il est édifié après la guerre et ouvert en 1920.
Alexandre Durandy est cet ingénieur qui a créé l'usine électrique de Bonson et la fabrique de Ciment et Chaux quelques kilomètres plus au sud à Baus Roux.
Le partage route-chemin de fer sera à nouveau utilisé pendant la guerre de 39-45 puisque, le pont métallique ayant été détruit, le train empruntera le pont routier en attendant sa reconstruction.
Fin 2011, le pont est restauré et repeint en jaune et rouge.
Détail des suspensions en béton du pont Durandy
Vue des deux arches du pont
Le pont suspendu en béton avec ses deux arches. Au fond, le carrefour permettant, à droite, de remonter la Vésubie vers Saint Martin Vésubie, la station de ski de La Colmiane, le domaine du Boréon et le Parc du Mercantour. En prenant tout droit, on continue la route de Digne.
Les deux ponts : chemin de fer et route, côte à côte depuis 1920
Two bridges over clearwater : the railway and the road
Le Pont Alexandre Durandy en vue Ouest
On peut admirer l'architecture du pont avec cette vue prise depuis le chemin de l'ancien Tramway vers Saint Martin Vésubie. Tout au fond, à droite, on devine la cage Eiffel du pont du train des pignes.
C'est fin 1916 que l'ancien pont routier traversant la Vésubie devient impraticable : une crue soudaine emporte deux de ses arches. C'est la plate-forme du tramway, plus en amont, qui sert alors de secours au trafic routier.
En 1920 est édifié le pont routier actuel et restauré en 2011.
Les nouvelles couleurs du pont Durandy éditées fin 2011
New colors of the bridge since end of 2011
Signature des travaux et embranchement du chemin du tram
La réfection du pont est entreprise par le Conseil Général du 06 en 2011 et 2012. Partant sur la droite se dessine le chemin de l'ancien tramway, un rude couloir qui longe la Vésubie et dont l'accès est désormais interdit aux véhicules.
La livrée or or bordeaux du pont en 2012
Détail de la base de l'arche amont
Les échaffaudages dressés pour la remise en peinture
Nouvelle image du Pont Durandy dans sa livrée de 2011
WPT
Le curieux village du Chaudan est situé sur la route d'Isola et de Digne, quelques kilomètres au Nord de Plan du Var. Construit en élévation du fleuve, un à pic permet de descendre au niveau de la rivière et à la halte du Train des Pignes.
Vue Nord dans le village Le Chaudan
North view of the village
L'accès très discret au chemin vers la gare
The little access way to the station of the train
Les quelques maisons accrochées au dessus du fleuve
Le virage du Chaudan et ses quelques constructions. En 2010, inutile d'espérer manger ou domir à l'hotel restaurant.
A droite, le Var, au fond, Plan du Var. Au sommet de la première montagne, on remarque la ligne haute tension branchée sur l'usine electrique du Gabre et reliée, au sud, vers l'usine électrique de Lingostière, au nord, vers les centrales de la Tinée, au Bancairon et à Valabres.
Au sommet de la seconde montagne, on distingue la ville d'Aspremont (528m).
Le petit chemin descend vers la Gare du Chaudan
The little way down to the station
On aperçoit vite la voie unique du train des pignes
Le petit arrêt de Le Chaudan
The little train stop of Le Chaudan
Au kilomètre 26,4 de la ligne Nice Digne, cette bucolique station regarde le Var descendre vers l'embouchure, juste dérangée par le passage des véhicules empruntant la voie rapide à sens unique vers Nice.
Ouverte en 1904, la halte se voit ajouter un abri en 1927.
Le Chaudan : pas d'affluence record en cette journée de février 2010
Very quiet station in february 2010
Les éléments de rails servent à la rénovation des voies de 2010-2011
Petit pont métallique au dessus du torrent de la Concia
Vue Nord de la Gare du Chaudan
North view of the station
La voie continue vers la station de la Tinée et le dédale de la Mescla.
Les éléments de rails entreposés ici servent à la réfection complète de la voie programmée en 2010 et 2011 pour permettre un meilleur confort et le passage des nouveaux autorails mis en service en 2011.
En effet, en 2010, la plupart des rails de la ligne étaient encore les voies originales posées à la fin du XIXe siècle.
La section Nice La Vésubie a bénéficié du changement intégral de la voie ferrée avec des traverses et des rails neufs en 2012. Sur cette section, la rénovation n'a été que partielle.
Les méandres du Var, la voie rapide routière et la voie unique du train
Arrivée en Gare de La Tinée
Arriving in La Tinée Station
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Gare de La Tinée au kilomètre 28 de la ligne
La Tinée Station at kilometer 28 from Nice
L'accès à ce véritable monument est un instant exceptionnel puisque la plupart des fantômes qui ont construit ou vécu sur cette plate forme isolée hantent toujours les lieux.
Ouverte en 1892 et terminus provisoire de la ligne depuis Nice durant la construction vers Digne, la Tinée fut aussi la station de départ des Tramways électriques montant vers Saint Sauveur sur Tinée et empruntant une voie commune avec les trains pour Digne jusqu'à La Mescla dont l'exploitation a duré de 1912 à 1931
La Tinée est le nom de l'affluent du Var dont le confluent est un peu plus au nord.
Le chateau d'eau et le locotracteur BB401
Ce chateau d'eau de 120 m3 pompait dans la nappe phréatique l'eau nécessairepour les locomotives à vapeur alimentées au moyen de deux grues hydroliques.
Un festival chatoyant de couleurs
Les commodités dont chaque Grande Gare de la ligne est pourvue
D'anciens wagons entreposés sur cette voie de garage
Même vieux de plus d'un siècle ces véhicules veulent encore servir
La Gare de La Tinée sous l'autorité de la montagne 900 mètres plus haut
Voie de garage et quai marchandises
Vue Nord des voies entrant dans le dédale de La Mescla
Le train fantôme à quai de la gare fantôme
Sans véritable desserte de nos jours, cette gare, ouverte en juin 1892 comme terminus provisoire de la ligne venant de Nice, voit s'ajouter en 1912 des installations pour l'exploitation de la ligne de tramway vers Saint Sauveur sur Tinée, dont elle deviendra le Terminus Sud.
Le train et le tramway font alors route commune jusqu'à la Gare suivante, La Mescla, où se situe l'embranchement Var Tinée.
Le splendide locotracteur BB401 hors service
Récupéré, avec ses deux frères 402 et 403, des réseaux métriques du Massif Central, cette machine est construite par les ateliers C.F.D. de Montmirail dans la Marne. Elle rejoint les Chemins de Fer de Provence en 1971 (d'après l'ouvrage : Le Train des Pignes de José Banaudo).
Loco Tracteur Moteur ou Motive ? La nomination différente provient de la puissance des moteurs. Avec une puissance de moins de 230kW, la catégorie est celle des locotracteurs. Au delà de 320 kW, on a affaire à une locomotive. Entre les deux, de 230 à 320 kW, se situe la race des locomoteurs.
Un des capots moteurs du locotracteur
Un Musée ferroviaire à ciel ouvert
Vue Sud de la Gare de la Tinée la grue hydrolique et le quai militaire
Retour à voie unique pour le passage dans les gorges de La Mescla
Grue Hydrolique, motrice désafectée, chateau devenu lui aussi inutile
Pupitre de commande du tracteur BB401... ou ce qu'il en reste
Ce train unique attire les passionnés
L'ensemble de la Gare de La Tinée et de ses voies
Les voies et le quai militaire
Cette gare possède 4 voies. Deux voies sont affectées à la circulation et au croisement des trains. A droite, la voie marchandises. A gauche, la voie accolée au quai militaire, plus haut et plus long que les quais voyageurs.
La Gare de La Tinée côté route
La route à sens unique vers le Nord longe la ligne du train
Le viaduc du Reveston supporte la voie rapide vers Nice
La circulation routière vers le Nord se fait à sens unique sur la route originale alors que les retours vers Nice se font à travers la montagne sur une double voie à sens unique elle aussi. On aperçoit ici au fond le viaduc sud de la voie autoroutière vers Nice d'une portée de 110 mètres.
Jusqu'à l'usine de la Mescla, le chemin de fer suit la route à l'air libre.
Une passerelle vertigineuse
Cette passerelle en ruine, accrochée vertigineusement à la paroi, n'est pas un itinéraire touristique mais un accès aux pylônes electriques dont la ligne acheminait le courant venu de l'usine de la Mescla pour alimenter le tramway de Nice.
La voie entre le fleuve et la route de Digne
Vue Sud de la ligne de chemin de fer et du viaduc du Reveston
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Usine électrique de la Mescla
1ère usine électrique des Alpes Maritimes, elle est mise en oeuvre sous la direction d'Alexandre Durandy en 1896 pour générer le courant destiné au tramway. Elle délivre environ 2000 chevaux (1,5 MW) en courant triphasé de 10 000 volts 25Hz transmis à l'usine à vapeur de Sainte-Agathe de la Compagnie des Tramways de Nice et du Littoral.
Reconstruite au milieu du XXe siècle, l?usine turbine les eaux provenant d?une prise d?eau sur le Var, 620 mètres plus au nord, par une conduite passant sous la montagne.
L'ouvrage de prise sur le Var est constitué d'un barrage poids de faible hauteur d'environ 4 mètres. Les ouvrages d'amenée sont d'une longueur totale de 628,75 m et se décomposent en une galerie de 570 m et d'un canal à ciel ouvert de 61 m.
Une partie des eaux est réinjectée en direction de l'usine de Plan du Var par une prise d'eau constituée par le canal de fuite de l'usine de La Mescla. Ces ouvrages avals d'amenée sont d'une longueur totale d?environ 5 788 m, avec successivement une galerie de 2 180 m, un canal à ciel ouvert de 602 m, une galerie de 2 047 m comportant 7 courts tronçons à ciel ouvert, un canal à ciel ouvert de 20 m de longueur, une galerie de 408 m de longueur, un canal à ciel ouvert de 117 m et une galerie de 414 m. (annexe au décret de 1920)
Le viaduc autoroutier nord
Le pont cage du chemin de fer construit en 1891 par Gustave Eiffel
Entrée sud du tunnel de la Mescla (souterrain de 934 mètres)
Le Pont Cage ferroviaire de la Mescla
Sur la droite, un passage réservé aux randonneurs intrépides. On peut apercevoir, à droite de l'image, le panneau indicateur qui pointe vers l'acrobatique sentier s'ouvrant juste à l'est du tunnel et menant à Malaussène par des altitudes avoisinant les 700 mètres.
Sur la gauche, le passage réservé à l'exploitant de l'usine electrique, visible à gauche. Au centre, la voie métrique du Train des Pignes.
Au début de l'exploitation de la centrale, en 1900, il n'y a ni passerelle piéton, ni d'autre passage d'accès vers l'usine. Des conflits surviennent lorsque les exploitants de l'usine traversent le pont sur les voies du chemin de fer pour rejoindre leur lieu de travail. La passerelle ne sera ajoutée qu'en 1912, après dix ans de vaines querelles.
En 1953, un embranchement de 35 mètres est installé entre l'usine et la ligne du train avec une plaque tournante donnant accès à l'intérieur de la centrale. Ce croisement, dont l'aiguille se trouve dans la courbe juste en tête du tunnel, sera démonté en 1998.
(Source : Le Siècle du Train des Pignes de José Banaudo)
Usine électrique de la Mescla lors des aménagements de 1956
Fonds du laboratoire photographique de l'Equipement (CETE) conservé aux Archives départementales des Alpes-Maritimes
Le passage piétonnier sur le pont ferroviaire pour accéder à l'usine
La retenue d'eau de l'usine électrique de la Mescla
Fonds du laboratoire photographique de l'Equipement (CETE) conservé aux Archives départementales des Alpes-Maritimes
La turbine de la Mescla d'une puissance de 8MW
Fonds du laboratoire photographique de l'Equipement (CETE) conservé aux Archives départementales des Alpes-Maritimes
Sortie du tunnel et le Viaduc de Reveston
La voie autoroutière à sens unique descendant vers Nice traverse la montagne et sort une première fois sur ce viaduc. On distingue à droite le chemin d'accès à la centrale, Propriété Privée d'EDF. A droite du tunnel routier, on voit le chemin d'inspection de l'amenée souterraine.
Cheminement Est du pont ferroviaire.
Détails des montants du Pont Cage Eiffel
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La gare de la Mescla caché sous les ponts routiers
A 31 kilomètres de Nice, cette gare est ouverte en 1904 et remplace l'ancien arrêt d'origine placé 500 mètres plus en amontet à l'Ouest.
Le passage complexe routier de la Mescla
A droite, la route venant de Digne entre dans le tunnel autoroutier. A gauche, en bas, la voie du Train des Pignes, avec la gare cachée à l'ombre du viaduc.
Le viaduc vert rejoint le pont sur le var, le viaduc gris, au fond, est la route descendant de la Tinée et amenant dans le tunnel autoroutier.
Au fond, à gauche de l'entrée du tunnel, l'accès à la zone de la prise d'eau de la conduite souterraine vers l'usine électrique.
Le pont définitif joignant rive droite et gauche du var en 1892
La voie du train et le toit de l'abri de la gare de la Mescla
Le pont du confluent de la Tinée
Photographie en vue Nord prise depuis le cheminement menant à la prise d'eau de l'usine électrique. A droite, la route venant de Nice. Au centre, le pont sur le Var.
A gauche, les tunnels dans la roche et la route menant vers Digne. La grotte sombre, juste à droite du pont, est le chemin menant vers Isola, le long de la Tinée.
Accès à la gare de la Mescla
Dans ce dédale de routes, il est assez périlleux d'avancer à pied vers l'escalier menant à la station désaffectée. Mettez bien votre gilet jaune et méfiez-vous des véhicules circulant rapidement sur cette voie dégagée.
L'ancien pont suspendu remplacé en 1892
Une rare image du pont suspendu qui joignait la rive gauche à la rive droite du var, au confluent de la Tinée.
Vue du pont suspendu en 1873
Cette magnifique image, conservée par la BNF, montre une vue différente du pont suspendu reliant les deux rives du Var au confluent de la Tinée.
Oublié du temps, l'abri voyageur de la Mescla
Les deux viaducs routiers et le tunnel ferroviaire de la Mescla
L'extraordinaire pont du Tramway montant à Saint Etienne de Tinée
Construit en béton armé, ce pont est constitué d'une arche unique de 62 mètres sur le principe dit du "bow-string". Les travaux débutent en 1909 pour une livraison en 1911. Les 27 kilomètres de ligne, entre la gare de La Tinée et Saint-Sauveur-sur-Tinée, en direction d'Isola, sont mis en exploitation le 15 avril 1912. Le service fermera définitivement le 1er juillet 1931.
La voie entre la gare de la Mescla et la bifurcation du tramway.
Entrée du pont sur le Var supportant le Tramway de la Tinée
Le pont et la rivière Tinée
Ancien raccordement Tramway Train des Pignes
La hauteur du pont avait été déterminée en fonction des risques de crue du Var. Ce qui obligea la voie ferroviaire à être élevée de 80 centimètres pour être à niveau du tablier. Le rayon de courbure de la jonction est de 30 mètres pour le tramway.
Sur la photo, prise en 2010, la voie du tramway a bien sûr disparu.
Une résistance surprenante pour ce pont non entretenu depuis les années 1930
La voie prend le cap Nord Ouest en direction de Malaussène
A même endroit, l'arrêt original de La Mescla à la fin du 19e siècle
Vers Digne les Bains par la route ou le chemin de fer
Lever de matin aux moustaches nuageuses sur le Pic Charvet
L'entrée du Pic Charvet et ses deux gardiens du jour
Le fort du Pic Charvet (ou Picciarvet) culmine à 560 mètres et embrasse les vallées du Var et de la Tinée. Il est à l'état d'abandon.
Le fort du Pic Charvet est construit dans les années 1883 à 1890 et appartient à l'ensemble de forts établis par Séré de Rivières.
Depuis la crête on surveille les deux vallées Var et Tinée
On quitte le secteur de la Mescla
Bancs de sable annonçant une autre usine électrique
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Usine électrique de la Courbaisse
Le pont, construit en 1948, est d'une portée de plus de 100 mètres sur trois arches, et mène à l'usine EDF.
La prise d'eau alimentant les turbines n'est pas sur le Var mais se trouve à ... Isola, sur la Tinée, plus de 30 kilomètres au Nord, et à vol d'oiseau. Mais le cheminement de l'amenée d'eau est loin d'être une ligne droite.
La première galerie, de près de 7 kilomètres, relie Isola à l'usine életrique de Valabres, mise en service sur la Tinée en 1957. Après cette première usine, une seconde galerie de 15 kilomètres amène la force hydrolique actionner l'usine de Bancairon, toujours en rive de la Tinée depuis 1929. La troisième galerie de 9 kilomètres passe sous la montagne et vient se déverser dans l'usine de la Courbaisse.
Selon un document EDF daté de 2012, ces trois centrales produisent en moyenne 495 millions de kWh d?énergie par an, soit 50 % de la production des Alpes-Maritimes. En 2011, plus de 20 millions d?euros ont été consacrés aux chantiers de modernisation et d?entretien des ouvrages des Alpes-Maritimes. La réfection de 14km de galeries représente un chantier de 12 millions d?euros sur 3 ans.
Accès solennel à l'usine électrique. A droite, la chute d'eau.
L'eau, déviée de la Tinée, chute de 138 mètres procurant 26MW
L'usine de la Courbaisse à Egleros
Initialement prévue pour être construite à La Courbaisse, de l'autre côté de la crête, sur la Tinée, l'usine a finalement été édifiée au Quartier d'Egleros, sur le Var, en raisons de conditions géologiques défavorables sur le site d'origine.
Pendant la construction de la centrale, mise en service en 1951, un embranchement ferroviaire est ouvert dès 1947. Il perdurera jusque dans les années 1970.
Une des lignes à HT relie l'usine à celle du Bancairon, l'autre alimente le littoral niçois
Vue depuis le pont de la centrale électrique, la voie et le fleuve.
On aperçoit tout à droite, le talus d'accès reliant la route de Digne à la rive droite de la Carrière du Vescorn.
Le train passe sous le pont de l'usine électrique
Un de ces ponts qui ne mènent nulle part... mais si !
Le pont de la carrière du Vescorn
L'exploitation de la carrière se fait sur les deux rives du Var. En rive droite, à droite sur la photo, les camions descendent vers la carrière depuis la route de digne.
Les poids lourds peuvent ensuite gagner la rive gauche par le pont et monter par une piste en lacets pour arracher à la montagne les précieux granulats.
Pour les amateurs de routes salissantes à gros cailloux, cette piste à camion rejoint l'ancienne piste menant au Fort abandonné du Pic Charvet, chemin carrossable dont l'entrée se faisait sur la rive de la Tinée, juste avant le village de La Courbaisse.
Aujourd'hui, les accès sont maladivement interdits.
Le Fort du Pic Charvet (ou Picciarvet) est un ouvrage construit de 1883 à 1890 sur la crète rocheuse plongeant à la fois sur la Tinée et le Var.
Invisible sur la photo, et pour cause, le Pont du Picciarvet, était un ouvrage à trois arches qui traversait le Var légèrement en aval du pont actuel. Ce passage donnait un accès à la piste sur montant au Fort du Pic Charvet. En 1994, une crue a fragilisé les fondations du pont, qui ne mène désormais plus nulle part, et a imposé sa destruction.
Encore un pont qui ne mène nulle part... décidément
Plongeoir ? Non ! Gare TGV ultra design ? Traversée vers un pays inconnu et invisible, station d'atterrisage pour Ovnis ? Plusieurs de ces structures émaillent le parcours du train. Alors...
L'explication est assez simple. Ce "pont" est un passage à poubelle et permettait de balancer les branchages, cailloux et autres encombrants dans le lit du Var par dessus la voie sans traverser les rails. Astuce, la passerelle était dotée d'un plancher en bois.
Seule la passerelle a survécu. Le plancher et les encombrants ont disparu.
WPT
Entrée de Malaussène toute pleine d'intérêt
La Route Impériale, route de Digne, fait un crochet à droite pour éviter l'éperon rocheux alors que le train, après avoir passé à niveau, traverse le tunnel sous la montagne.
A droite, un des rares véritables ponts suspendus sur le Var, le Pont Auguste Dubois, dernier en date et inauguré en 1931, avec une seule travée de 44 mètres. Reliant la rive droite, ce pont mène à la route en lacets montant vers Massoins, Tournefort, puis Pont de Clans sur la Tinée.
Ce pont à l'ancienne relève un fort constraste avec le pont suspendu ultra moderne de Puget Théniers, plus loin dans cette visite.
Le passage à niveau et l'entrée ouest du tunnel
La voie venant de la Mescla traverse la Route de Digne
Juste après les 60 mètres de tunnel, le pont et la gare de Malaussène
La structure sud du pont suspendu
Un pont à l'américaine suspendu entre Malaussène et Massoins
La surface de roulement est bien en bois et supporte 3 tonnes
Le lit du Var vu depuis le milieu du Pont Auguste Dubois
Vue du carrefour Malaussène depuis la rive gauche du Var
Onde liquide et goutelettes en suspensions pour cet instantanné cotoneux
La tête Est du tunnel de Malaussène
La D326 surplombe la voie et monte vers le village de Malaussène
Tête Ouest du tunnel ouvrant sur la gare de Malaussène
Sur cette photo conservée par les Archives Départementales du 06, on peut voir le Var et la route qui monte vers le village de Malaussène. Tout en haut, le Col du Vial.
Embranchement de la route de Malaussène et vue sur le Pont Dubois
Tunnel ferroviaire de Malaussène
La gare de Malaussène Massoins
La voie et le quai voyageurs
Ouverte en 1892, cette halte sert aussi de gare pour alimenter le Fort du Picciarvet.
Vue Ouest vers Villars sur Var
Gare de Malaussène en vue Est
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Le Pont l'Ablé posé en 1892
Avec ses 2 travées de 50 mètres, ce pont permet au train de passer en rive gauche du Var pour monter vers Villars. La Route de Digne traverse également sur un pont routier parallèle au pont de chemin de fer.
Le pont cage vu du pont routier
Magnifique lit du Var en vue vers l'Est
Pas malin : des randonneurs empruntent le pont en marchant sur les voies
Pile centrale soutenant les travées du Pont l'Ablé
Splendide vue arérienne des deux ponts en 1960
Passage de la voie sur le pont cage. Pas vraiment de cheminement piéton.
Sur la rive gauche, la voie continue vers Villars sur Var
Petit passage à niveau menant aux rives du fleuve
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Gare de Villars sur Var ouverte en 1892
Un développement classique à deux voies de croisement et une voie marchandises
Entrée en gare de Villars sur Var avec la première aiguille
Vue Sud Est de la voie venant de Malaussène
Vue Sud Est de l'ensemble des voies
La voie et le quai marchandises
Une grue hydrolique pour l'alimentation en eau des locomotives à vapeur
Le quai central et les deux voies de croisement vue vers le Nord Ouest
Le chateau d'eau de 120 m3 capte l'eau depuis une source
Détail d'une grue hydrolique
Le restaurant de la gare de Villars su Var
Dans l'attente d'un passager patient et bucolique
Des commodités bien à l'abri derrière les feuillages
L'alimentation en eau des motrices à vapeur
Au sortir de Villars sur Var, la route grimpe à flanc de colline
Vue plongeante sur le chemin de fer et le Var entre Villars et Touët
A droite, la route de Digne montant vers Touët sur Var. Au milieu, sur la rive du fleuve, la ligne de chemin de fer. Au fond, au dessus de la rivière, le Pont de Sainte Pétronille, dont l'origine remonterait à pluis de 5 siècles.
Les arches gauche et droite et la cage du Pont de Sainte Pétronille
Encore un pont qui ne mène à rien...
La ligne du train continue vers Touët sur Var
Le fleuve embaumé de brume matinale
Une passerelle vide poubelle enjambe la voie
Passerelle à ne plus utiliser
Revetue d'un plancher, cette passerelle permettait de nettoyer branches et pierres pour les jeter dans la rivière par dessus la voie du train.
Maisons accrochées à la paroi Bienvenue à Touët sur Var
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La gare de Touët sur Var ouverte en 1892
Le Bar Restaurant de la gare de Tou¨t sur Var
La Barre de Paillers puis la Barre de Ciolet qui culmine à plus de 800 mètres
Les commodités de Touët Gare
Une bourreuse niveleuse en vacances
Sortie de gare et retour à voie unique
Vue Ouest du quai central en direction du pont sur le Cians
La plante Lapin passe sa tête entre les lattes de bois du banc
Sortie de gare au passage à niveau Ouest
Touët sur Vars accroché à la barre rocheuse
WPT
La Route de Digne traverse le Cians, un affluent du Var, descendant de Beuil. La route de droite permet de monter vers les stations de ski de Valberg et Beuil en parcourant les étonnantes Gorges du Cians.
Ce pont ferroviaire métallique est d'une portée de 60 mètres. Construit en 1891, il permet au train de franchir le Cians au confluent du Var.
Détail du pont et de la falaise rive droite
Aval des Gorges du Cians, la D28 cernée de parois de plus de 800 mètres
Le pont ferroviaire et la voie
Arrêt du Pont du Cians Rigaud - Le Cians ouvert en 1892
Un autorail des Chemins de Fer de Provence
Passage sur le Pont du Cians
Bar Restaurant de l'arrêt Pont de Cians
Passage à niveau Les Clos
Arrêt Les Clos ouvert en 1948
Les Clos vue Ouest vers Puget Théniers
Rochas et Rochers de Crouis culminent à plus de 900 mètres
WPT
Magnifique pont suspendu de Puget Théniers
Mis en place par rotation, ce pont surprenant relie la D6202 Nice-Digne à la D2211A vers le Col du Saint Raphaël. Ce pont suspendu remplace l'ancien pont fixe depuis 2006.
La ligne de chemin de fer entre dans Puget Théniers
Vue Est du Var et de la ligne du train des pignes
Hôtel Restaurant aux couleurs locales
La Roudoule, un affluent du Var, traverse Puget Théniers
Le lit impétueux de l'affluent
Petit pont métallique sur la Roudoule
Le passage à niveau à barrières à l'entrée du pont suspendu
Le pont suspendu flambant neuf de Puget Théniers
Passage à niveau vu vers la gare de Puget
Traversée du Var sur le pont
Traversant le var, ce pont suspendu permet à la D2211 de monter en lacets vers le Col de Saint Raphaël (875 mètres) puis de rejoindre, par un improbable cheminement, la vallée de l'Estéron et de buter sur la barrière du Cheiron.
Le fleuve en vue amont vers l'Ouest
L'usine abandonnée des meubles Casimir Brouchier
Casimir Brouchier ouvre sa fabrique de meubles en 1906.
Construit à l'origine en bois, le batiment est victime d'un (premier) incendie puis il est reconstruit en dur.
Un canal de 1kilomètres est creusé le long du Var pour faire tourner des turbines alimentant l'usine en électricité.
En 1910, un (second) incendie ravage la fabrique mais l'immeuble attenant est épargné.
Trois générations se succèdent pour diriger la fabrique qui donne dutravail à une centaine d'employés.
Durant la Seconde guerre mondiale, les allemands brûlent (3e incendie) l?usine en représailles.
En 1951 la fabrique est vendue à l?entreprise Poirier. En 1958, le Conseil Municipal peut annoncer la réouverture de l?usine de meubles.
source http://www.roudoule.fr/patrimoine-industriel/patrimoine-industriel.html
Casimir Brouchier est devenu une place et une rue.
Culée rive droite de l'ancien pont disparu en 2009
Montants et haubans du pont suspendu en rive droite
Structure ultra moderne du pont suspendu
La fabrique de meubles et les logements attenants
Arrivée en gare de Puget Théniers
Le Buffet Restaurant Bar Glacier
Le chateau d'eau de 50 m3 pompe dans la nappe phréatique pour 3 grues hydroliques
Ouverte en 1892, cette gare est le Terminus depuis Nice pour un long moment avant que la ligne ne soit prolongée vers Digne. Le tronçon entre Puget et Saint André des Alpes, long de 48 kilomètres, attendra une vingtaine d'années.
Abri voyageur du quai Sud
L'important réseau de voies pour cet ancien Terminus de ligne
Des wagons marchandises plus que centenaires
Ancienne voiture voyageur
Voiture A522 modifiée en AT en 1950 et reconditionnée en XR1342 en 1985
La réserve de charbon pour le train à vapeur du G.E.C.P.
Le locotracteur C.F.D. 11 utilisé par le G.E.C.P.
Il est construit dans les années 40 par la C.F.D. et fonctionne sur plusieurs réseaux avant d'être vendu au G.E.C.P. en 1989.
Très particulier,ce tracteur est doté d'un moteur diesel Willème 8 cylindres en ligne posé sur un chassis 030 de locomotive à vapeur. Les bigoudis sur le toit sont six réservoirs retenant le vide nécessaire au fonctionnement du frein automatique.
Le G.E.C.P. (Groupe d'Etude pour les Chemins de fer de Provence) est l'association qui fait circuler le Train des Pignes à vapeur sur une portion de la ligne à voie métrique des Chemins de Fer de Provence.
Fuite des voies vers Entrevaux
L'échappement Ouest des voies de Puget Théniers mène vers le pont cage et la longue ligne droite en rive droire du Var jusqu'à Entrevaux, le village médiéval fortifié.
Sur cette portion de voie circule, en saison, le train à vapeur historique du G.E.C.P. tiré par l'une ou l'autre des locomotives à vapeur restaurées par l'association.